Au-delà des possibles troubles de voisinage causés par les nuisances d’odeurs et de fumées, ainsi que des émissions polluantes et de composés cancérigènes, le brûlage des déchets verts représente un risque important d’incendies.
Les forces de sécurité sont fortement mobilisées dans la lutte contre le COVID-19 ; ne les surchargez pas inutilement !
Les tontes de pelouses, les tailles de haies et d’arbustes, les résidus d’élagage, de débroussaillement, d’entretien de massifs floraux ou encore les feuilles mortes… en mélange ou pas avec d’autres déchets.
Qui est concerné ?
Toute personne (particuliers, entreprises, collectivités territoriales) produisant des déchets verts doit respecter cette interdiction.
En cas de non-respect, une contravention de 450 euros peut être appliquée.
L’entretien du jardin, pour un particulier, génère en moyenne 160 kg de déchets verts par personne et par an.
Chaque année, près d’un million de tonnes de déchets verts sont brûlées à l’air libre.
Les incinérateurs de jardin sont également polluants, et par conséquent interdits.
Une solution plus respectueuse de la santé et de l’environnement existe pour vos déchets verts : vous pouvez déposer vos déchets verts en déchetterie. Ils seront valorisés dans des conditions respectueuses de l’environnement.
Attention ! En cette période de confinement, de nombreuses déchetteries sont fermées ; il est alors possible de choisir d’autres moyens de gestion des déchets : stockage, broyage, compost…
Consultez ici l’arrêté préfectoral d’interdiction de brûlage des déchets verts.